Vous êtes belle: on vous adore.
Vous êtes jeune: on vous sourit.
Si un amour pourrait éclore
Dans ce coeur où rien ne luit.
Ce sourire de ma tristesse
Se tournerait, reflet lointain,
Vers l'or cenoré de votre tresse,
Vers le blanc mât de votre main.
Mais se n'en fais que ce sourire
Qui sommeille au fond de mes yeux-
Lac froid qui, en vous voyant rire,
S'oublie en un reflet joyeux.
Fernando Pessoa
Paulo Aroso Campos - paulo.aroso@zmail.pt
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